Nous sommes tous

Mes enfants vivent loin, et parfois la solitude pèse. Mais depuis que je fais du soutien scolaire avec la paroisse, je me sens utile à nouveau. Ces petits de CP me rappellent pourquoi j’ai choisi d’être maîtresse.

L’espérance, c’est transmettre ce qu’on a reçu et voir s’allumer la petite étincelle dans leurs yeux quand ils comprennent.

À mon âge, avoir encore quelque chose à donner, c’est un cadeau du Ciel. »

« Il y a trois ans, j’étais au fond du trou. Drogues, dettes, famille qui ne me parlait plus… Un jour, quelqu’un de ma paroisse m’a tendu la main sans me juger. Aujourd’hui, j’ai un travail, un petit appartement, et je parraine à mon tour des jeunes en galère.

L’espérance, c’est réaliser qu’il n’est jamais trop tard pour renaître, et que nos cicatrices peuvent devenir des ponts vers les autres.

Mon témoignage aide, et ça, ça n’a pas de prix. »

« Maman m’a expliqué qu’il y a des enfants qui n’ont pas de jouets à Noël. Alors avec ma classe, on a organisé une collecte et j’ai donné mes Lego que j’aimais bien. Au début j’étais un peu triste, mais quand j’ai vu la photo du petit garçon qui jouait avec, j’ai compris.

 L’espérance, c’est quand ton cœur devient plus grand que tes envies.

Maintenant, je veux être professeur pour apprendre aux enfants à partager ! »

« Entre les écrans, le télétravail et les réseaux sociaux, j’avais l’impression de perdre le contact avec l’essentiel. Cette année, avec mon mari, nous avons décidé d’accueillir un jeune en difficulté chez nous pendant quelques mois.

L’espérance, c’est découvrir que donner de son temps transforme autant celui qui reçoit que celui qui donne.

Nos enfants apprennent la solidarité au quotidien, et moi, je retrouve le sens de la fraternité. »